Quand la pause s'impose!

Coucou les amis,

Aujourd'hui, je vais vous raconter ce qui m'est arrivé cette semaine, une belle victoire sur mes à prioris! Cela fait 11 mois que j'ai été opérée d'une sleeve. Evidemment, je suis suivie par une diététicienne qui m'a donné tout un programme pour équilibrer mon alimentation. Sur le papier, rien ne m'est interdit, mais il était évident pour moi que manger équilibré excluait les pâtes, le pain, les gâteaux, les bonbons, les pizzas ... et que tout devait tourner autour des légumes et de la viande ou du poisson. Franchement, j'ai appris à aimer manger sain, j'ai redécouvert certains légumes, certaines crudités et j'ai suivi mon petit programme, en m'accordant des petits plaisirs de temps en temps. Oui mais voilà, la semaine dernière, j'ai pété un câble. J'étais obsédée par mes envies de sucré, de gras, de salé!!!! J'étais frustrée, je me sentais coupable car bien sûr il m'arrivait de plus en plus souvent de craquer pour satisfaire toutes ces mauvaises envies et ça me rendait malade de céder si facilement à la tentation. Le soir venu, je me suis effondrée dans les bras de mon mari qui, inquiet, m'a conseillé de "faire une pause", c'est-à-dire d'arrêter de me priver et de manger ce que je voulais.

Fatiguée, démunie, j'ai décidé de suivre son conseil et d'oublier les calories pour me concentrer sur ce qui me faisait vraiment envie. Alors on s'est fait une petite raclette, et puis comme il en restait j'en ai mis sur mes pâtes, j'ai mangé du pain et du fromage, j'ai même acheté de la brioche vendéenne et du nutella! Ce week-end, c'était mon anniversaire, et nous en avons profité pour faire de bons repas, arrosés de champagne et de vin. Et hier, quand je suis montée sur la balance, je me suis aperçue que j'avais quand même perdu 1 kg, malgré la semaine de plaisirs! Quelle ne fut pas ma surprise et ma joie, vous imaginez!

Hier après-midi, je suis allée voir ma psy, et je lui ai parlé de cette expérience. Elle m'a alors expliqué que, quand on est en restriction on n'écoute plus son corps, on l'empêche de désirer ce qui serait bon pour lui; du coup, lorsque l'on craque, le corps se dit qu'il vaut mieux stocker au cas où il se passerait beaucoup de temps avant de satisfaire un nouveau désir culinaire. Alors que si l'on mange ce qui nous fait envie, le corps va prendre ce dont il a besoin en nutriments et énergie et il va nous indiquer que nous sommes rassasiés et qu'il faut arrêter de manger. C'est exactement ce qui m'est arrivé, au bout de 2 tartines de brioche avec du nutella mon estomac était plein, je me suis arrêtée de manger et j'étais satisfaite d'avoir pris plaisir à déguster ces tartines. J'ai décidé, selon les conseils de ma psy, de continuer à écouter mon corps, de le laisser choisir lui-même ce dont 'il a besoin, et par exemple ce midi, il s'est contenté d'une escalope de dinde au curry, c'était délicieux!! Et pour ce soir, c'est du concombre qui me fait envie! Et oui, le corps va équilibrer lui-même ses envies, d'où le désir de concombre!

De même, il est important de prendre le temps de cuisiner, en famille, car cela excite les papilles gustatives et cela excite aussi l'esprit qui se délecte à l'avance des bonnes choses que vous avez cuisinées! Essayez, et vous verrez!

Je remercie mon mari de m'avoir conseillé de faire une pause, et je remercie ma psy de m'avoir expliqué que bien manger passe avant tout par l'écoute de son corps et la gestion de ses émotions! Aujourd'hui, j'ai pris la décision de faire plus attention à mes désirs, et moralement, je me sens beaucoup mieux que la semaine dernière, quand j'étais frustrée et mes envies réduites au silence. Plus jamais ça!

Bonne lecture!